Les chefs veulent que la visite du pape soit mémorable pour les survivants des pensionnats autochtones

Le Pape François se rendra à Sainte-Anne-de-Beaupré le 28 juillet.

Pour les Chefs des Premières Nations, il faut que l’expérience soit la meilleure possible pour que la guérison soit au cœur de la visite du pape François pour tous les survivants des pensionnats. Quelques problèmes logistiques restent à régler pour assurer le succès des excuses de l’Église catholique.

Les survivants des pensionnats autochtones fondent beaucoup d’espoir sur cette rencontre historique, selon l’Assemblée des Premières Nations Québec-Labrador. «Il s’agit d’un moment crucial qui doit devenir une source d’apaisement pour entamer leur guérison, avec tout le respect qu’ils méritent», déclare Ghislain Picard, Chef de l’APNQL. 

Certains survivants avec une santé plus fragile auront besoins d’accompagnateurs. L’horaire qui exigera le transport des survivants vers la basilique très tôt le matin, compliquent aussi l’accessibilité.

Les chefs n’ont pas apprécié de ne pas avoir été impliqués dans l’organisation de la logistique de la visite papale. Ils déplorent l’insensibilité des autorités catholiques et des décisions unilatérales au début du processus. L’Assemblée des premières Nations se dit prête à collaborer à trouver des solutions aux problèmes qui compliquent la participation de certains aînés à la messe historique prévue à Sainte-Anne-de-Beaupré.