
La poissonnerie Belles Amours de Blanc-Sablon achète le homard vivant de 29 des 66 pêcheurs de la zone 15 en Basse-Côte-Nord. Son propriétaire Michaël Shepard constate que les captures augmentent de 20 à 25% par année et que les homards sont de plus en plus gros.
Un de ses homardiers Tayson Driscoll a même capturé un crustacé de taille phénoménale pesant 9,7 livres au large de Saint-Augustin il y a une semaine.
Forte croissance
La pêche au homard dure 12 semaines dans cette zone qui s’étend de Chevery à Blanc-Sablon, de loin la plus importante de la région. Cette pêche commerciale prend fin dans une semaine. La Côte-Nord enregistre des records de capture depuis 2016. À elle seule, l’entreprise Belles Amours revend plus d’un quart de millions de livres de homard.
«La croissance de l’activité économique autour du homard vivant en Basse Côte-Nord est vraiment exceptionnelle depuis quelques années, témoigne Michaël Shepard. J’ai saisi l’opportunité qui se présentait. Le homard représente maintenant 95% du chiffre d’affaires de mon entreprise.»

M. Shepard collecte les pêcheries de ses 29 homardiers associés et les transporte avec son bateau jusqu’au Nouveau-Brunswick. Les homards de la Basse-Côte-Nord rejoignent ensuite les marchés de la Chine et des États-Unis.
Fermes Belles Amours
Michaël Shepard s’est porté acquéreur en 2021 des Fermes Belles Amours fondé il y a 35 ans par Serge Dumas, un pionnier de la mariculture sur la Côte-Nord. Ce dernier a commencé avec l’élevage de la moule bleue dans la baie des Belles-Amours à Blanc-Sablon.
L’entreprise s’est ensuite lancée dans la commercialisation du bourgot, puis du homard. Fermes Belles Amours continue de cultiver des moules bleues. La production est entièrement vendue sur la Côte-Nord.
