Les intervenantes en santé de la Côte-Nord demandent des changements avant la deuxième vague de COVID-19

Le syndicat regroupant 1000 infirmières et intervenants en santé sur la Côte-Nord interpelle les administrateurs du CISSS pour assurer la sécurité des gens. Même si la deuxième vague de COVID-19 est à nos portes, la Côte-Nord manque d’équipements et le personnel soignant est épuisé et inquiet, selon la présidente du SIISNEQ Nathalie Savard.

« Les équipements de protection individuelle pour les employés des urgences de Baie-Comeau et Sept-Îles, attendu depuis avril, sont arrivés seulement hier. Heureusement qu’il y a peu de cas actifs sur la Côte-Nord parce le réseau régional n’est pas prêt avec des employés épuisés par la pénurie de main d’œuvre », constate le syndicat.

Le conseil d’administration du CISSS Côte-Nord qui se réunit ce soir sera invité à signer un engagement pour réduire la main d’œuvre indépendante et éliminer le temps supplémentaire obligatoire, entre autres. « La pénurie de main d’oeuvre ne se résorbe pas dans le réseau sur la Côte-Nord malgré un certain succès en recrutement parce que le Centre intégré de la santé n’arrive pas à garder ses employés », déplore la présidente du SIISNEQ Nathalie Savard. 

Entrevue avec la présidente du Syndicat des intervenantes et intervenants en santé du Nord Est, québécois Nathalie Savard

Nathalie Savard souhaite davantage d’écoute de la part de la nouvelle direction du CISSS Côte-Nord, mais ne voit pas encore de gestes concrets vers des améliorations et de meilleures relations de travail.

Nathalie Savard, présidente SIISNEQ (Photo: Stéphane Lessard)