
Les travailleurs du chemin de fer et des installations portuaires de la compagnie IOC à Sept-Îles s’inscrivent parmi les plus hauts salariés de la Côte-Nord et de l’industrie minière, en obtenant une hausse salariale supérieure à l’inflation de 8,9% pour la première année de leur nouvelle convention collective. Le négociateur du syndicat des Métallos qui a dialogué avec l’employeur Marc Tremblay remarque que la pénurie de main-d’œuvre et le prix du fer en remontée sur le marché mondial ont contribué.
«On souhaitait un rattrapage devant l’inflation qu’on subit sur la Côte-Nord. Le contexte de la négociation nous était favorable. On a négocié des hausses qui reflètent le marché», précise Marc Tremblay.
Des salaires en hausse de 8,9% à la signature, c’est assez rare, admet le syndicaliste. Les Métallos avaient obtenu au terme d’une grève de quelques semaines des augmentations salariales de 3% par année en 2021, lors du renouvellement du contrat de travail de cinq unités syndicales des travailleurs d’ArcelorMittal à Port-Cartier et Fermont pour 4 ans.
Les 400 syndiqués Métallos à l’emploi de la minière IOC obtiennent des bonifications des fonds de pension et d’autres avantages au nouveau contrat de 5 ans.
Le refus de la première entente de principe, a permis d’aller chercher plus d’argent pour les syndiquer, mentionne avec fierté le représentant des Métallos dans le dossier. Les 1500 travailleurs de la mine au Labrador votent à partir d’aujourd’hui sur la même proposition patronale.
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