Les Métallos de la Société des traversiers veulent des négos

Ces jours-ci, ce n'est pas l'insatisfaction syndicale qui crée de l'attente sur la traverse de Tadoussac, mais... (photo Facebook)

Le syndicat des Métallos représente 150 officiers mécaniciens et de navigation sur différents traversiers dont ceux de Tadoussac et Matane, qui s’impatientent et envisagent de mettre de la pression pour convaincre l’employeur à négocier. La Société des traversiers n’a pas de mandat pour régler les salaires et le Conseil du trésor manque de respect envers les travailleurs, selon le syndicat.

Selon le porte-parole des Métallos dans ce dossier Luc Laberge, les salaires des officiers à l’emploi de la STQ ne sont pas compétitifs, loin derrière les gens qui font le même travail pour des armateurs du secteur privé au Québec. Leur dernière hausse de salaire remonte à avril 2018.

Le syndicat a demandé la conciliation. Une rencontre préparatoire a eu lieu le 12 juillet, mais l’employeur y a expliqué qu’il n’avait pas le mandat de parler des questions monétaires. «Jusqu’à maintenant, il n’y a pas eu d’entente négociée dans le secteur public au Québec sans que les syndiqués réalisent des moyens de pression», constate Luc Laberge.

Les dirigeants du local 9599 des Métallos représentant des employés de cinq services de traversiers au Québec dont ceux entre Godbout, Matane, Baie-Comeau et Tadoussac, Baie-Sainte-Catherine, entreprennent une tournée des membres pour inscrire des actions à l’agenda syndical afin de répondre à l’inaction du gouvernement de régler ces négociations.