
La CSN garde espoir d’une entente avec Loblaw pour renouveler le contrat de travail de la quarantaine d’employés du Provigo de Port-Cartier, avec la reprise de la négociation en février. Le syndicat critique vivement la stratégie du géant canadien de l’alimentation, qui a reporté la négociation après deux séances pourtant positives.
Même s’il y a maintenant deux épiceries à Port-Cartier, l’achalandage demeure important assure la présidente de l’unité syndicale qui regroupe des caissières, des bouchers et des gens d’entrepôt chez Provigo. Shirley Gagnon juge les demandes des employés raisonnables et ne comprend pas le retrait de l’employeur de la table de négociation en questionnant l’avenir.
Les épiceries font du profit grâce aux employés expérimentés comme ceux de Port-Cartier, selon le président du conseil central CSN Côte-Nord Guillaume Tremblay, qui représente aussi les syndiqués du Provigo de Sept-Îles et de d’autres marchés en alimentation.