Les nouveaux chômeurs de Sept-Îles veulent l’ouverture du bureau de l’édifice Jos-Hébert

Les témoignages de personnes en détresse en quête d’un contact direct avec Service Canada se multiplient à Sept-Îles et sur la Côte-Nord. Les nouveaux chômeurs demandent un retour des fonctionnaires au bureau de l’édifice Jos-Hébert de Sept-Îles, au moins pour répondre aux appels.

Des gens n’ont pas d’ordinateurs et ragent lorsque la ligne coupe après une longue attente, raconte la coordonnatrice d’Action Chômage Côte-Nord, Line Sirois. La fermeture des bibliothèques et des bureaux de plusieurs organismes communautaires complique la vie de ces citoyens qui ont des demandes pour la PCU.

Les nombreuses nouvelles inscriptions en même temps depuis trois jours compliquent aussi l’accès informatique à Service Canada. Un Septilien affirme qu’il a composé 250 fois le numéro toujours occupé mercredi, alors qu’un autre écrit qu’il est resté six heures en attente avec Service Canada avant que la ligne ne coupe. Plusieurs dizaines de Nord-Côtiers sont confrontés à cette réalité, selon Line Sirois.

Des travailleurs saisonniers s’inquiètent aussi pour leur retour au boulot en tourisme. Actuellement le centre local d’Emploi Québec à Sept-Îles prend les appels et accommode des gens selon Action Chômage Côte-Nord, alors que personne ne répond cette semaine à Service Canada.

Entrevue avec Line Sirois coordonnatrice Action Chômage Côte-Nord