Les policiers sont invités à faire plus contre les voitures modifiées bruyantes à Sept-Îles

Exaspéré par le bruit des voitures modifiées jusqu’à tard dans la nuit, un citoyen de la rue De Quen à la limite de Sept-Îles près d’Uashat, Michel Lévesque a supplié hier soir les élus de la ville pour qu’ils insistent auprès de la Sûreté du Québec pour que les policiers interviennent pour lui redonner sa quiétude. «Je ne dors plus! Ça commence à 6h30 du matin», a témoigné Michel Lévesque en séance publique à l’Hôtel de Ville.

Il a porté plainte au comité de circulation et à la SQ, qui a réalisé des patrouilles mais ne peut pas agir avec des véhicules banalisés pour ce genre d’intervention. La nécessité de sensibiliser les conducteurs qui s’amusent à faire de la vitesse et du bruit en zone urbaine revient régulièrement dans les discussions au conseil municipal de Sept-Îles.

Le maire Steeve Beaupré a expliqué hier que le travail des policiers n’est pas facile dans ce domaine. Il n’est pas illégal de modifier une voiture et il faut mesurer les décibels pour pourvoir émettre une contravention au Code de la route pour le bruit.

L’ancien avocat a dirigé plusieurs dossiers devant les tribunaux avec un ancien policier de Sept-Îles qui avait développé une expertise pour attraper les délinquants du bruit en voiture. Steeve Beaupré donne raison au citoyen Michel Lévesque.

«En plus de la sensibilisation, c’est de l’intervention policière que l’on a besoin à Sept-Îles. Je peux inviter la SQ à porter une attention particulière à la vitesse et au bruit dans les rues de Sept-Îles, mais je ne peux pas leur dire quoi faire, ni comment», a déclaré le maire.