
À partir du 14 juin, l’application de chauffeurs du géant mondial Uber sera disponible dans tout le Québec. Cette expansion du service à Sept-Îles est surveillée par les taxis locaux.
Avec la pénurie de main-d’œuvre criante, le président de Radio Carillon Taxi, Daniel Blais, ne croit pas aux miracles. Il explique avoir perdu plus de 30% de ses chauffeurs. « Nos chauffeurs partent à la retraite alors qu’ils sont rendus à 75 ans et on a vraiment de la misère à les remplacer. »
Des normes strictes
Les nouvelles normes imposées par le ministère rendent la tâche encore plus difficile. « Avant on pouvait former un chauffeur en deux semaines, maintenant c’est trois mois » confie Mr Blais pour qui le coût de formation d’un chauffeur a été multiplié par trois.
Et si Uber ne s’en sortira pas plus facilement, c’est que désormais ils sont soumis aux mêmes standards.
En attendant, pour tenter de rallier des chauffeurs, Uber offre 1000 dollars aux 100 premiers chauffeurs qui compléteront 20 courses en région. Une manière d’attirer de la main d’œuvre bien qu’ils ne considèrent pas être impactés par la pénurie : « 74% de nos chauffeurs sont à temps partiel. Beaucoup utilisent ce travail comme un complément de revenus. Ce sont des monsieur et madame Tout-le-Monde ».