Les syndicats de la construction défendent en cour la priorité à l’embauche locale

La FTQ Construction et l’International ont déposé ce lundi matin une contestation judiciaire de la décision du Tribunal Administratif du Travail sur la mobilité de la main d’œuvre. Les deux syndicats qui représentent 66% des travailleurs de l’industrie, défendent la priorité locale d’embauche dans chaque région.

Le juge du Tribunal administratif Raymond Gagnon a conclu le 9 août, que l’obligation d’embaucher localement en vigueur depuis les années 1970 au Québec, porte atteinte au droit à la vie privée, puisque le postulant doit fournir son adresse.

Pour le directeur général de la FTQ Construction Éric Boisjoly, la priorité régionale d’embauche est essentielle à l’équilibre de l’industrie. Elle permet aux travailleurs d’éviter de s’éloigner de leurs familles et de participer à l’activité économique de leur région.

Les syndicats invitent aussi le gouvernement du Québec à appuyer leur requête et à effectuer des démarches pour protéger les travailleurs en région. La Côte-Nord a été pris en exemple dans ce dossier de la mobilité de la main d’œuvre autour du passage à la Commission Charbonneau de l’agent de la FTQ Construction à Sept-Îles Bernard Gauthier.