L’industrie du phoque reprendra de la vigueur avec le marché alimentaire

Les phoques sont abondants dans le Saint-Laurent et affectent les stocks de morue.

Une reprise de la chasse au phoque sur la Côte-Nord passe par le développement du marché de l’alimentation. En tournée sur la Côte-Nord la semaine dernière, le directeur de l’Association des chasseurs de phoques du Québec Gil Thériault a trimballé quelques recettes pour faire la promotion des produits du phoque.

M. Thériault se dit agréablement surpris de l’intérêt des Nord-Côtiers. L’industrie du phoque se remet encore difficilement des attaques des écologistes qui ont commencé à dénoncer des pratiques violentes dans les années 1970 avec le passage de Brigitte Bardot à Blanc-Sablon. L’industrie a toujours été basée sur les peaux et l’huile. Sa relance se fera dans le domaine de l’alimentation.

Les techniques de chasse sont maintenant reconnues et les phoques sont en surnombre dans le Saint-Laurent. Le directeur de l’Association des chasseurs du Québec est convaincu que la reprise s’en vient avec l’intérêt grandissant des Québécois pour les produits du phoque.

Gil Thériault, directeur Association des chasseurs de phoques

Plus de 200 permis de chasse aux phoques sont consentis à des pêcheurs commerciaux de la Côte-Nord. Plusieurs ont abandonné la capture de phoques puisqu’elle ne constituait plus une activité rentable. Selon Gil Thériault, l’expertise développée aux Îles-de-la-Madeleine va servir pour offrir des recettes intéressantes à base de phoque aux Québécois.

Entrevue avec le directeur de l’Association des chasseurs de phoques intra-Québec Gil Thériault
Viande de phoque