L’industrie forestière est trop dépendante de l’État, selon l’IRIS

La relance de la scierie et de l'usine de biocarburant à Port-Cartier figurent en tête des priorités de la corporation économique. (Photo Archive)

Québec subventionne beaucoup trop une industrie forestière toujours en déclin, selon l’Institut de recherche et d’information socioéconomique. L’IRIS publie aujourd’hui le portrait d’une industrie qui a besoin de l’État.

Deux chercheurs de l’Université du Québec à Montréal y concluent que la foresterie québécoise arrive à la croisée des chemins et qu’il faut revoir le modèle avant de tout perdre.

Le nombre d’emplois en forêt a chuté de 35% de 2001 à 2018. Sur la Côte-Nord le nombre de scieries et d’usines est passé de 14 à trois. « Le Québec est devant un choix crucial : continuer à subventionner les yeux fermés ou transformer l’industrie pour sauver les emplois en région », conclut le coauteur de l’étude, Alexandre Bégin.