
L’association des minières du Québec (AMQ), qui publiait mercredi son rapport 2020 des retombées économiques de l’industrie, regarde maintenant vers l’avenir. La Côte-Nord fait partie des grands joueurs du secteur et ça devrait durer d’après la PDG de l’AMQ, Josée Méthot.
Les retombées économiques de 2,9 milliards de dollars en 2020 sur la Côte-Nord, place la région au centre de l’industrie québécoise aux côtés de l’Abitibi-Témiscamingue.
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Depuis 2020, la situation économique a changé. L’inflation est entrée en jeu et les marchés, notamment celui du fer, sont instables. Pour autant, l’année 2022 devrait être bonne croît la PDG de l’AMQ, Josée Méthot. « On a pas eu une mauvaise année pour l’instant. La versatilité du marché est là, le prix fluctue beaucoup on le sait. Mais les données ne sont pas inquiétantes. »
2023, année cruciale
C’est l’année 2023 qui pourrait être plus difficile pour l’industrie du fer, concède Mme Méthot : « si les prix continuent de baisser au niveau du marché et que l’inflation se poursuit, on va finir par le sentir ».
La Côte-Nord devrait quand même s’en sortir sans trop de difficultés grâce à son fer de haute pureté, qui est de plus en plus recherché par les aciéries car il permet de réduire les émissions de gaz à effet. Son prix est donc moins impacté par rapport au reste du marché.
Une industrie habituée aux fluctuations
La présidente-directrice générale de l’AMQ rassure aussi par le fait que l’industrie minière a l’habitude des cycles. Les compagnies ont donc le réflexe de prévoir dans leurs budget une potentielle volatilité du marché comme c’est le cas en ce moment.