L’IRIS critique le service de Taxibus à Sept-Îles

L’Institut de recherche et d’informations socioéconomiques (IRIS) évalue que le service de Taxibus ne permet pas pour un travailleur de vivre sans automobile à Sept-Îles. C’est ce qui fait en sorte que Sept-Îles se retrouve pour une sixième année consécutive l’endroit où le revenu viable pour sortir de la pauvreté est le plus élevé parmi sept villes étudiées.

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Le coauteur de l’étude «Revenu viable 2021: pour une sortie de pandémie sans pauvreté», Philippe Hurteau, précise qu’il ne s’agit pas d’un palmarès, mais que l’exercice démontre clairement qu’une personne seule qui gagne moins de 23$ de l’heure à Sept-Îles vit une situation de pauvreté.

L’épicerie et les biens de base coûtent 15% plus cher sur la Côte-Nord, calcule l’IRIS. En plus, les logements et surtout les coûts de transport sont plus dispendieux à Sept-Îles qu’à Montréal, Québec, Sherbrooke, Gatineau, Trois-Rivières et Saguenay.

Entrevue avec le chercheur de l’IRIS et coauteur de l’étude Philippe Hurteau

Le chercheur de l’IRIS Philippe Hurteau admet que l’étude compare Sept-Îles à six villes beaucoup plus populeuses. Il aurait aimé ajouter d’autres lieux comme Val-d’Or à l’étude, mais les données n’étaient pas disponibles.