Mandat de grève des 34 chauffeurs d’autobus de Sept-Îles

La trentaine de conducteurs d’autobus scolaires de Sept-Îles, membres du syndicat des Métallos, ont rejeté à l’unanimité les offres patronales mercredi. Ils ont voté du même souffle un mandat de grève à exercer au moment jugé opportun.

«C’est très simple. Il y a une pierre d’achoppement et c’est le salaire. Il n’est pas question de voir le salaire de nos membres diminuer au fil des années, tout particulièrement par rapport au coût de la vie dans notre région minière», fait valoir le coordonnateur des Métallos sur la Côte-Nord, Nicolas Lapierre.

Les 34 chauffeurs d’autobus assurent le service du transport scolaire pour le compte des Autobus du fer à Sept-Îles. Le Syndicat des Métallos somme l’employeur de reprendre les négociations avec davantage d’ouverture sur le plan des salaires.

Entrevue avec Nicolas Lapierre, coordonnateur des Métallos de la Côte-Nord

Le syndicat précise que ce n’est pas de gaieté de cœur que les chauffeurs Métallos de Sept-Îles ont accordé un mandat de grève à l’exécutif. C’est le seul moyen à leur disposition pour négocier un salaire décent. Nicolas Lapierre invite les parents à faire pression sur l’employeur.