
Qui n’a pas besoin de se sentir apprécié et valorisé dans la vie ? Qui n’a pas besoin d’un modèle positif qui lui donne envie de s’améliorer et se surpasser ? En tout cas, c’est ce que Hugues Baril se souvient d’avoir reçu par ses coachs dans sa jeunesse. À présent, il souhaite faire de même pour ses joueurs qu’il supervisera cette année.
On sait tous que les performances dans un sport ne découlent pas seulement des habiletés physiques de l’athlète. Une grande partie viens du mental, et c’est souvent le rôle de l’entraîneur de faire ressortir les forces de chaque individu. Hugues Baril n’est peut-être pas le plus grand hockeyeur de Sept-Îles, mais par contre, chaque personne qu’il rencontre est unique à ses yeux et il souhaite faire ressortir le meilleur en eux.
« Je ne suis peut-être pas psychologue, mais je sais comment aller les chercher. Ce que je veux leur apporter c’est le dépassement de soi, d’apprendre à vivre en équipe. Mais aussi de partager de beaux moments, comme apprendre à faire face à l’échec », mentionne le nouvel entraîneur des Basque bantam BB.
Hugues a effectivement réussi à marquer certains jeunes qui ont eu la chance de l’avoir comme entraîneur.
« Il m’a beaucoup aidé dans mes petits conflits, parce qu’il est très patient et très à l’écoute. Mais aussi, il est très drôle! », relate Dylan Monger, un ancien joueur.
Chacun son modèle
Hugues Baril est avant tout un joueur de baseball. Il se souvient encore de ses entraîneurs qui ont marqué sa vie. Il a initié son garçon à ce sport, mais Joey préférait grandement le hockey. Son père ne s’est pas obstiné et l’a suivi dans ses choix. Il a débuté derrière le banc pour suivre les passions de son garçon.
« Maintenant je croise des jeunes que j’ai entraîné à cette époque et ils me reconnaissent. Je me dis que je leur ai apporté de quoi, mais ce qu’ils ne savent pas, c’est qu’eux aussi m’ont apporté quelque chose », partage-t-il.
Pour ce qui est de sa fille Maxim, elle s’est tournée vers le volley-ball. C’est à ce moment qu’il a réalisé comment les entraîneurs, tout sport confondu, sont dévoués et prêts à tout pour donner autant de temps à la relève. Mais il a découvert une personne qui l’inspire plus particulièrement, l’un des entraîneurs de sa fille, Brian Traverse.
« Je tenais à lui faire un petit clin d’œil. Ce gars-là il est incroyable, il fait ça depuis des années, et ce n’est même pas pour suivre ses enfants. C’est parce que c’est un passionné qui veut donner à la relève. En plus, grâce à lui, plusieurs de ses anciens joueurs sont rendus entraîneurs à leur tour », lance-t-il, à propos de l’un de ses modèles locaux.
En mode solution
Hugues est conscient du défi qui l’attend cette année, avec en plus les restrictions en lien avec la COVID. Mais, il se sent d’attaque et cherche à s’adapter pour permettre à ses jeunes de se dépasser et surtout de progresser en tant qu’athlètes et aussi en tant qu’humains.
« Jusqu’à maintenant, il n’y a pas de matchs de prévus au calendrier. Je cherche des moyens de les stimuler et leur donner le goût de mettre de l’intensité » ajoute-t-il.
Tout le monde dans la vie a besoin de modèles qui leur permettent d’avoir des objectifs et le goût de suivre leurs traces. Les entraîneurs sont des personnes indispensables dans la vie des jeunes athlètes et ils ont une place qui, souvent, restera marquée à jamais. Ils peuvent souvent faire une grande différence dans le parcours de ces jeunes et, parfois même, changer complètement le cours de leur histoire.