
Port-Cartier et le Québec sont peuplés de familles ouvertes, témoigne le propriétaire noir du restaurant Tim Hortons local Olivier Nijimbere. À son arrivée sur la Côte-Nord, son beau-père lui a dit : toi je ne te perdrai pas en ski-doo. Les deux ont ri et sont devenus amis.
Pour Olivier Nijimbere, c’est ainsi l’intégration! Malgré de petites différences, les humains ont besoin d’amour. À sa connaissance, il y a seulement deux hommes noirs installés à Port-Cartier. Les deux se prénomment Olivier.
M. Nijimbere a accepté de témoigner dans le cadre du mois de l’histoire des Noirs qui revient chaque année au Canada.
«Les gens sont accueillants. Je me suis toujours senti chez nous», nous dit celui qui vit sur la Côte-Nord depuis 2010. Né au Burundi en Afrique, Olivier Nijimbere s’est exilé à la suite d’une guerre civile dans son pays en 1993.
Membre d’une des premières familles noires à s’installer à Joliette alors qu’il avait 16 ans, il est tombé en amour ensuite avec une Port-Cartoise aux études à Trois-Rivières pour devenir chiropraticienne. Il dit n’avoir jamais senti de racisme au Québec.
Olivier Nijimbere comprend que l’intégration n’est pas aussi facile pour tous. Un comité d’intégration regroupe les immigrants afro descendants de la Côte-Nord à partir du site Mois de l’histoire des Noirs Côte-Nord.