Noémie, une maman adepte du portage

Noémie St-Germain et s deux de ses filles, Ophélie et Emmanuelle. (crédit photo; Emeris Photography)

Noémie St-Germain viens tout juste de mettre au monde son quatrième enfant. Elle en profite au maximum, étant sûrement son dernier petit poupon à cajoler. Sa minie, comme elle l’appelle tendrement, est souvent collée contre sa maman grâce au portage, les deux en tirant plusieurs bénéfices.

Les recherches démontrent que le peau à peau a des bienfaits physiologiques et psychologiques sur les mères et leurs bébés, et que le portage permet une réponse plus rapide et adéquate aux besoins des bébés. Le portage, c’est d’installer un enfant dans un porte-bébé de tous genre ou encore une écharpe, permettant de l’avoir collé sur soi.

« Mon bébé ne pleure tellement pas lorsqu’on est collé, mais lorsque je l’ai sur moi en portage, c’est comme si nous étions fusionnels. C’est une manière pour moi aussi de retrouver mon bébé qui n’est plus dans mon ventre. », partage Noémie.

Un poupon demande souvent d’être collé et rassuré. Dans le tourniquet de la vie, étant tout de même mère de quatre enfants, Noémie ne chôme pas ! Le portage lui permet également de faire plus d’une chose en même temps.

« C’est certain que ça m’aide aussi à faire des choses dans la maison ! », ricane la mère de famille.

Cet automne, l’Institut National du Portage des Enfants (INPE) déploie, à l’échelle provinciale, des monitrices de portage, pour soutenir des centaines de nouveaux parents, dans un contexte où, ils sont coupés de leur réseau, dû à la Covid-19. Grâce au programme Accès Portage Québec, les parents de Sept-Îles, Port-Cartier et Uashat mak Mani-Utenam auront accès à de l’accompagnement aux pratiques du peau à peau et du portage d’enfants, ainsi qu’à du matériel de portage.

Julie Rousseau, directrice de l’organisme À la Source de Sept-Îles, est l’une des monitrices accréditées. Entrevue ici Il est possible d’en apprendre davantage en visitant la page Facebook de l’organisme.