Les plus importants sites fossilifères de L’Île-d’Anticosti feront partie d’une réserve de biodiversité projetée principalement le long du littoral. Anticosti franchit ainsi une étape clé de ses démarches pour inscrire l’île sur la Liste du patrimoine mondial de l’UNESCO et l’ouvrir sur le monde par le développement d’une nouvelle offre touristique durable.
La municipalité a reçu 800 000 $ du ministère de l’Environnement du Québec pour la création et la gestion de la réserve de biodiversité. Le maire John Pineault salue le leadership du ministère, qui concrétise la protection d’une partie des territoires exceptionnels de l’Île.
La réserve de biodiversité projetée aura une superficie de 1 651,5 km2. Québec manifeste son appui inconditionnel à la Municipalité de L’Île-d’Anticosti ainsi qu’à tous ses partenaires en faveur de la présentation de la candidature de l’île », fait savoir, le ministre Benoit Charette.
« La candidature d’Anticosti au patrimoine de l’UNESCO repose sur ses sites fossilifères, qui offrent une vitrine sans comparable dans le monde sur la première extinction de masse sur Terre. L’appui du gouvernement du Québec pour préserver ces milieux est essentiel pour qu’Anticosti poursuive ses démarches vers une reconnaissance internationale », poursuit M. John Pineault.
L’organisme Nature Québec est activement impliqué dans la création de la réserve de biodiversité projetée d’Anticosti. La démarche est aussi soutenue par les chefs innus de Nutashquan et Ekuanitshit Réal Tettaut et Jean-Charles PIétacho.
La création de cette réserve de biodiversité ouvre ainsi la voie à la mise en œuvre de la nouvelle stratégie de tourisme durable d’Anticosti, présentée plus tôt cette année. Cette stratégie vise notamment à faire connaître les beautés naturelles de ce joyau aux voyageurs en quête d’aventures et d’émerveillement, tout en s’appuyant sur des principes de durabilité, d’authenticité et d’expansion du savoir scientifique.