Leur présence est devenue plutôt rare dans le fleuve, mais des épaulards ont fait escale en Basse-Côte-Nord cette semaine. Du côté de l’estuaire, le site du Réseau d’observation Baleine en direct souligne aussi que les rorquals à bosse et les rorquals communs n’ont pas encore quitté le Saint-Laurent.
Un groupe d’au moins trois épaulards a été observé pendant une trentaine de minutes au large du village deLa Tabatière, à proximité de l’île du Gros Mécatina. Les scientifiques estiment que la population de l’Atlantique nord-ouest compte environ 70 individus.
Des documents datant des années 1940 mentionnent que les épaulards étaient abondants dans le Saint-Laurent à cette époque. Dans les années 1990, un groupe de quatre à cinq épaulards visitait régulièrement le golfe et le détroit de Jacques-Cartier, alors que dans l’estuaire, la dernière observation date de 2003, quand 2 épaulards ont été vus au large des Bergeronnes.
Diversité de la faune marine
Baleines en direct rapporte aussi qu’un passionné des mammifères marins a vécu une journée merveilleuse d’observations dans le parc marin du Saguenay–Saint-Laurent. Il a aperçu plusieurs baleines profitant d’un estuaire tumultueux pour sortir la tête de l’eau et réaliser diverses prouesses aériennes.
Le réseau d’observation des mammifères marins a inventorié plus d’une dizaine de rorquals à bosse et cinq rorquals communs encore présents à Franquelin,
La diversité des espèces observées est toujours aussi incroyable, même à la fin du mois d’octobre. Des bélugas par dizaines ont été observés dans l’embouchure du Saguenay. On ne compte plus les dauphins à flancs blancs qui nagent entre Tadoussacet Les Bergeronnes, tandis que les marsouins communs abondent à Baie-Comeau et Sept-Îles.