Offre rejetée à 100% : la grève générale des chauffeurs d’autobus se poursuit à Sept-Îles

Les chauffeurs d'autobus lors du vote (Photo courtoisie Syndicat des Métallos)

Les 34 chauffeurs d’autobus scolaires de Sept-Îles ont rejeté à l’unanimité l’offre patronale qui leur a été proposée. La grève débutée le 21 mars dernier se poursuit donc à Sept-Îles.

La nouvelle offre d’Autobus du fer n’a pas convaincu les employés syndiqués affiliés aux Métallos qui l’ont rejeté à 100%. Le coordonnateur régional des Métallos, Nicolas Lapierre, dénonce le fait que l’employeur n’ait pas pris les membres au sérieux.

« Dans les faits, cette nouvelle proposition ne bonifie en rien la précédente. L’employeur n’a fait que déplacer des éléments de la masse salariale d’un endroit à l’autre, sans changer l’enveloppe globale. C’est insultant » affirme M. Lapierre.

Être rémunéré à la juste valeur

Le syndicat des Métallos soutient que ses membres à l’emploi d’Autobus du Fer à Sept-Îles sont déterminés à maintenir leur pouvoir d’achat.

M. Lapierre regrette que les chauffeurs s’appauvrissent en considérant l’inflation, alors qu’ils rendent un service important aux familles de la région.

« Les employeurs de ce secteur ont trop souvent tendance à penser qu’ils peuvent verser l’équivalent d’un salaire d’appoint aux conducteurs et conductrices d’autobus scolaires. Ça suffit ! Leur travail doit être rémunéré à sa juste valeur. Leur travail est important pour la communauté, ils doivent pouvoir bien en vivre », soutient Nicolas Lapierre.

Le Syndicat des Métallos remercie tous les parents de Sept-Îles pour leur compréhension et leur appui envers ceux qui transportent habituellement leurs enfants.