Opérations antibraconnage en Basse-Côte-Nord

Les agents de la Faune ont saisi des saumons capturés à l'aide de filets maillants dans les secteurs de Gros-Mécatina (Photo Facebook MECCFP)

Le ministère de l’Environnement et de la Faune a complété deux opérations visant la protection du saumon atlantique et de l’orignal. Les agents de la Faune ont mis fin aux activités de braconnage d’une vingtaine d’individus en Basse-Côte-Nord.

Les deux opérations se sont déroulées dans la semaine du 10 juillet. Les agents de la Protection de la faune du Québec ont travaillé avec ceux de Pêches et Océans Canada. Il s’agit d’une collaboration majeure entre les deux organisations.

Pêche aux filets

Des individus ont été rencontrés pour avoir pêché illégalement, sur une base individuelle, le saumon atlantique à l’aide de filets maillants dans les secteurs de Gros-Mécatina et de Blanc-Sablon. Les contrevenants interpellés dans le cadre de l’opération Démaillage répondront à des accusations de pêche de saumons atlantiques au filet et de possession illégale de saumons.

Alors que des agents rencontraient ces personnes, les patrouilles nautiques qui se poursuivaient ont permis la détection et la saisie d’au moins 24 filets maillants tendus dans les eaux du golfe du Saint-Laurent. Elles s’exposent minimalement à des amendes pouvant atteindre 1 000$ par jour pour chaque filet tendu, en vertu de la Loi sur les pêches.

Ces actions s’inscrivent dans la continuité de la première phase qui s’est déroulée à l’île d’Anticosti en 2022, lors de laquelle 10 individus ont été accusés et 30 saumons pêchés illégalement saisis.

Chasse illégale

D’autre part, l’opération Moosehead a permis de questionner des gens qui auraient prélevé illégalement de manière coordonnée, au moins cinq orignaux dans leurs aires d’hivernage du secteur de Gros-Mécatina au cours des deux derniers hivers. Certains de ces individus étaient également ciblés par l’opération Démaillage.

Les principales infractions reprochées sont la chasse à l’orignal en temps prohibé et la possession illégale d’orignaux. S’ils sont reconnus coupables, les individus mis en cause sont passibles de l’annulation de leur certificat du chasseur pour une période de 24 mois et d’amendes cumulatives pouvant atteindre plus de 60 000$.

Ces deux opérations sont le résultat de longues et minutieuses enquêtes menées à la suite de signalements de la population. Le ministère de la Faune calcule que l’apport du public est essentiel au travail des agents de protection. Tout acte de braconnage ou geste allant à l’encontre de la faune peut être signalé de façon confidentielle à SOS Braconnage sur le web ou au 1 800 463-2191.