
Après de grandes charges d’émotions «parfois douces ou qui arrachent le cœur», Joannie Lebrun traverse les épreuves après une opération à succès pour lui enlever un vilain cancer encore méconnu. Joannie revient grandie de son opération de mardi.
«Ne pas douter! Se connecter à son intuition et faire des choses importantes pour moi!»
Diagnostiquée d’un cancer fibro sarcome au mollet droit, l’athlète en soccer, hockey, ringuette et crossfit parle de chance dans sa malchance, alors que son opération se conclut avec «le meilleur des scénarios.» La masse a été complètement enlevée et elle devrait retrouver toute la capacité de sa jambe.
En entrevue radio sur le chemin du retour à la maison, elle raconte les longues inquiétudes qui l’on menée à organiser du financement pour la recherche. Puis, elle exprime sa gratitude envers son entourage qui la soutient et envers le Dr Norbert Dion pour son humanité de chirurgien.
Une sportive survivante
Le cancer frappe au hasard. «On n’est pas à l’abri. D’avoir de saines habitudes de vie fait quand même une différence. Mon corps a combattu et je suis restée active avec du yoga et autres. Pour cicatriser et guérir, ça va bien», témoigne la Septilienne qui a suivi 25 traitements de radiothérapie en 5 semaines.
Reprendre une vie active avec son fils de 2 ans devient le prochain objectif de l’ancienne athlète élite ayant participé à des championnats canadiens de crossfit. «Je vais effectuer un retour de manière intelligente en prenant conseils de personnes compétentes et en continuant de m’appuyer sur l’amour de mon entourage», annonce Joannie Lebrun.
Redonner au suivant
En marge de ses traitements de radiothérapie, elle s’est montrée d’une grande générosité en réalisant une campagne de 25 jours pour recueillir de l’argent pour la recherche au profit de la fondation sarcome de l’Université McGill, qui coopère avec un réseau mondial de chercheurs sur ce cancer des tissus mous.
«J’ai profité de la recherche effectuée dans le passé et je voulais faire ma part», nous dit Joannie. Les résultats et la suite de la campagne s’affichent sur la page de l’artiste Isabelle Carignan dont l’œuvre est reproduite sur les chandails et les sacs vendus.
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