
Tout est annulé pour la Saint-Jean à Sept-Îles. Le comité Fête du Québec Sept-Îles a tenté jusqu’à hier d’organiser au moins un petit rassemblement dans le secteur des Plages. À Port-Cartier, personne n’a répondu à un appel de relancer le comité de la Fête nationale.
L’interdiction de faire des feux à cil ouvert ou d’artifice, le peu d’implication bénévole et le manque de subventions explique en partie les annulations. Des fêtes privées sont prévues, notamment au Camping Caravaning de Clarke City pour les membres seulement.
Du côté de Port-Cartier, c’est le maire Alain Thibault qui a tenté de relancer le comté de la St-Jean-Baptiste. Il a lancé un appel aux bénévoles lors d’une séance publique, mais personne n’a montré d’intérêt à s’impliquer dans l’organisation de la Fête des Québécois, se désole le maire Thibault.
Pas de feux, pas de fête
L’organisation de festivité de la Saint-Jean est de plus en plus complexe en région. Le comité de Sept-Îles reçoit 3000$, qu’il gardera pour l’an prochain. C’est Tadoussac qui a obtenu le budget régional de 20 000$ pour la Fête du Québec 2023 en Côte-Nord.
Le président du comité organisateur Fête du Québec Sept-Îles Wayne Malouin a eu le mandat de porte-parole du comité national de la Fête pour expliquer l’importance de respecter l’interdiction de faire des feux.
Il commente du bout des lèvres la décision du gouvernement des Innus de Uashat mak Mani-utenam d’autoriser des feux d’artifice hier pour la Journée nationale des Peuples autochtones. «J’ai bien vu les feux hier soir, mais pour nous ce n’est pas autorisé par la Sopfeu et la Ville de Sept-Îles», précise-t-il.
Le président Wayne Malouin explique qu’il n’y avait pas foule lors des deux dernières éditions au Centre des Congrès. «Un nouveau comité Fête du Québec Sept-Îles se met à l’œuvre pour l’an prochain. «Les gens veulent une fête extérieure. Nous avions seulement 63 participants en 2022. On se met tout de suite à la tâche pour l’an prochain.»