
Il n’y a personne à la rue au lendemain du 1er juillet, selon le président de l’OMH à Sept-Îles, Guy Berthe. L’Office municipal d’habitation dispose d’une cinquantaine de logements vides actuellement. Il a assoupli ses critères d’admission au plus fort de la crise du logement il y a deux ans.
Le gouvernement du Québec a aussi fait des efforts, prétend Monsieur Berthe. Ainsi des critères plus souples permettent d’accueillir des gens un peu plus jeunes dans des appartements pour aînés de 65 ans et plus ou d’accueillir une famille avec des revenus de plus de 100 000$ annuellement, mais elle paiera 25% en loyer.
Répondre à la crise
L’OMH de Sept-Îles conserve du personnel de garde du début de juin jusqu’en août pour répondre aux demandes urgentes en hébergement autour du renouvellement des baux pour plusieurs ménages. Il n’y a pas eu de demande spéciale jusqu’à présent cette année.
Le président de l’Office Guy Berthe croit que le taux d’inoccupation à Sept-Îles permet une marge de manœuvre. Le problème est dans le coût élevé des loyers disponibles.
Lors d’un point de presse jeudi, des organismes, dont la Cité des Bâtisseurs Côte-Nord se sont montrés inquiets devant la situation à Sept-Îles, où une entreprise a pris le contrôle de 22% des immeubles locatifs. Jusqu’à 5% des familles de Sept-Îles consacrent plus de 50% de leur revenu pour se loger, déplore la Table des groupes populaires de la Côte-Nord.
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