PHOTOS | Le premier chien robot Spot est arrivé au Cégep de Sept-Îles et impressionne

Le premier des deux robots Spot est arrivé au Cégep de Sept-Îles (Photo Benjamin Ducornait - Macotenord.com)

Le Cégep de Sept-Îles a procédé ce matin à la première démonstration publique du chien robot Spot en présence des équipes pédagogiques et devant les yeux ébahis, mais quelque peu apeurés des enfants de la toute nouvelle halte-garderie du Cégep.

Ce chien-là aux allures de serpent de par son bras dépliable n’a pas de poil, mais plutôt une belle couleur vive et jaune. Il sera difficile de le manquer dans les couloirs cet automne au Cégep de Sept-Îles.

Le robot est le premier des deux qui doivent être reçus par le Cégep de Sept-Îles. S’il est impressionnant au premier abord avec ses allures de Transformers, c’est surtout un bijou technologique qui permet à l’établissement collégial d’être le premier au Québec à se procurer ce type d’équipement pour des visées pédagogiques. 

Spot est capable d’attraper toutes sortes d’objets, de s’asseoir, de se coucher et même de danser.

D’une valeur de 426 000$, le chien présenté ce matin servira aux étudiants du programme de DEC en informatique et au nouveau programme de sciences informatiques et mathématiques. Il s’ajoute à un arsenal d’outils qui permettent au Cégep de se démarquer selon la directrice des études Marie-Ève Vaillancourt. « Les étudiants qui apprennent à programmer des objets connectés pourront utiliser SPOT. C’est une opportunité pour les étudiants qui pourront se mettre les deux mains dedans. »

Entrevue avec Marie-Ève Vaillancourt, directrice des études du Cégep de Sept-Îles
Le chien robot Spot et la directrice des études du Cégep de Sept-Îles, Marie-Ève Vaillancourt.

Le robot est doté d’un bras qui se déplie long d’un mètre. Le financement de ce bras a été rendu possible par la Caisse Desjardins de l’Énergie et des Ressources naturelles qui a investi 75 000 $ pour permettre l’achat et l’intégration d’un bras à Spot.

Son bras, une fois déployé, mesure jusqu’à un mètre.

Le deuxième robot qui sera bientôt accueilli servira plutôt à la recherche. Et c’est une aubaine pour l’enseignant-chercheur à l’Institut de maintenance industrielle (ITMI), Laurent Ferrier. « Il possède des instruments de mesure très précis pour prélever de l’information dans des milieux difficiles d’accès pour l’homme. » Le robot SPOT est équipé d’une série de capteurs, de caméras et de LiDAR.

Le robot Spot est piloté avec une tablette. Le voici aux côtés de l’enseignant chercheur Laurent Ferrier.

Piloté à distance par une tablette, le robot a aussi la technologie pour être autonome. « On veut l’utiliser à terme en autonomie pour qu’il puisse mener sa mission, aller prélever des informations et des images et revenir tout seul », confie le chercheur.

Entrevue avec Laurent Ferrier, enseignant-chercheur et responsable de la cellule système embarqué à l’ITMI.

Spot pourra servir dans plusieurs projets de recherche et notamment pour mesurer le taux de monoxyde de carbone dans un environnement. Un important projet d’inspection des convoyeurs miniers sera aussi mené avec Spot pour qu’il puisse étudier les pièces qui doivent être changées à distance.

Démonstration du robot à quelques mètres des enfants de la halte-garderie qui n’ont pas osé s’approcher de la drôle de bête à quatre pattes.