Plan minier du Québec 2020-25 : le secteur économique applaudit, les environnementalistes dénoncent

L'industrie minière de la Côte-Nord embauchent presque uniquement sur la base d’un diplôme depuis 2016.

Le nouveau plan québécois pour la valorisation des minéraux, déposé hier par le ministre de l’Énergie et des Ressources naturelles, Jonatan Julien, est accueilli avec beaucoup d’optimisme par des organisations comme Développement Économique Sept-Îles, mais il est dénoncé par des groupes environnementaux comme la coalition Québec meilleure mine.

Le ministre Julien a défendu son plan, en le qualifiant de respectueux de l’acceptabilité sociale et créateur de richesse. Pour Développement Économique Sept-Îles, le plan favorisera une diversification de l’industrie minière de la Côte-Nord, presque entièrement axée sur le fer et le titane. Le directeur général de DÉSI, Martin Lévesque, croit que la valorisation durable proposée par Québec, réalisée en partenariat avec les nations innue et nakapie, permettra l’émergence de bons projets.

De son côté la coalition de citoyens, de syndicats et d’organismes environnementaux, Québec meilleure mine, dénonce le manque de mesure de protection d’un plan qui vise d’abord à accroître l’extraction minière. Elle réagit aux propos du ministre de l’Environnement qui laisse entendre que le Québec encadre bien l’industrie grâce aux lois sur les mines et aux examens du BAPE.