La Ville de Port-Cartier cherche un nom identitaire, mais ne veut plus s’associer à un commanditaire comme au temps de la Feria ou de la Journée branchée pour son rassemblement estival. Le maire et son conseil veulent un nom qui va coller à Port-Cartier et non à ses industries.
Les épisodes de contestation de l’évaluation des installations d’ArcelorMittal et des comptes de taxe municipale ont refroidi les relations entre le plus grand employeur et la ville et mis fin à la Feria. Une entente de 2 ans avec Hydro-Québec a permis à la Journée branchée de prendre la relève. Les élus ont décidé de ne plus dépendre d’un commanditaire et d’investir pour une fête d’envergure.
Fête pour une ville en santé
Pour le maire Alain Thibault, l’économie va bien. Il y plein de chantiers (municipaux, routiers, privés, Apuiat…) à Port-Cartier. La fête au milieu de l’été est une tradition incontournable. Il n’y aura plus de commanditaire majeur, ce qui n’empêche pas un partenariat avec des entreprises privées.
«On va se donner un nom qui va perdurer. Faisons preuve d’imagination pour un nom qui permettra aux Port-Cartois de s’identifier fièrement à leur fête. Cette année, on l’appelle Journée citoyenne. La Ville injecte l’argent nécessaire», explique Alain Thibault.
Les organisateurs de la fête citoyenne du 22 juillet sur l’île McCormick à Port-Cartier ont suscité beaucoup d’intérêt partout sur la Côte-Nord en dévoilant le nom des artistes à l’affiche. Ils proposent une soirée explosive avec Dumas et Pascal Picard Band, en plus de prestations intimes de Marc Déry. De nombreuses activités en famille autour des jeux gonflables précéderont la soirée festive.
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