
Les corporations de développement économique de Port-Cartier et Sept-Îles ont annoncé ce mercredi 24 mai leur fusion avec la création de la Zone Industrialo-Portuaire Port-Cartier–Sept-Îles.
Quelques-uns des grands acteurs économiques de la région étaient réunis ce mercredi matin à Port-Cartier pour l’annonce du regroupement des deux Zones IP de la région.
Les deux corporations économiques répondent ici à une volonté du gouvernement de la CAQ de réduire le nombre de Zones IP dans la province.
En unissant leurs forces, les Zones Industrialo-Portuaire de Port-Cartier et Sept-Îles disent se donner une plus grande importance à l’échelle mondiale représentant près de 50% du tonnage qui transite par le Saint-Laurent.
« Toute une région va en jouir et on peut tous en être très fiers » a affirmé le président directeur général du Port de Sept-Îles Pierre Gagnon.
Cet union aidera aussi à répondre aux grands défis de demain comme la décarbonisation de l’industrie tout en attirant de nouveaux investisseurs, selon M. Gagnon.
Le directeur général de Développement économique Port-Cartier, Bernard Gauthier, s’est réjoui que l’annonce se soit faite à Port-Cartier. « On a des atouts avec le plus grand port privé du Canada ArcelorMittal et le port municipal va se développer donc on est capable de tirer les marrons du feu à Port-Cartier. »
L’attractivité du port de Sept-Îles permettra aussi à Port-Cartier d’avoir accès à de nouveaux services pour se développer selon M. Gauthier
Les deux directeurs s’entendent que vu de l’extérieur, Port-Cartier et Sept-Îles, c’est la même chose. S’associer officiellement est donc naturel.
En termes de poids commercial, la Zone IP représentera à elle seule environ 15% des exportations annuelles du Québec.
Le directeur général de Développement économique Sept-Îles, Paul Lavoie, en poste depuis octobre dernier a souligné le travail de ses prédécesseurs dans l’aboutissement de ce projet. La nouvelle Zone industrialo-portuaire répond selon lui à un véritable enjeu mondial. « On peut se faire dire qu’on est éloigné au Québec, mais d’un point de vue mondial on est en plein dans la game », a affirmé Paul Lavoie.