
Le maire Réjean Porlier s’indigne de la fermeture de certains citoyens devant un projet d’habitation de 32 logements pour étudiants autochtones près du Cégep. Une quarantaine de personnes ont participé à une rencontre citoyenne. Certains ont questionné le projet.
Le maire de Sept-Îles a écrit sur Facebook sa tristesse et annoncé qu’il accompagnera le promoteur jusqu’au bout. Réjean Porlier laisse entendre que du racisme guide certains opposants.
Résident à proximité du site retenu sur la rue Holliday, Jacques Lafrance a fourni le local pour la rencontre. Il prétend, sans vouloir commenter davantage, que la réunion visait à informer et à voir la pertinence d’un édifice multi logements dans une zone de maisons unifamiliales.
Le maire et le conseiller municipal du district Ste-Famille, Michel Bellavance, appuient le projet de logements pour Autochtones vivant en dehors d’Uashat mak Mani-Utenam effectuant un retour aux études. Ce dernier avoue qu’il y a eu quelques débordements de langage à la rencontre.
Des gens ont parlé de hausse de criminalité et de vague de méfaits.
«Est-ce du racisme ?», questionne Michel Bellavance.
Il précise que personne à la fin n’a levé la main pour s’opposer au projet défendu par les porte-parole de la Fédération des Centres d’Amitié Autochtones du Québec.
Le conseiller Bellavance craint qu’il arrive la même chose que pour le projet d’usine de cannabis du secteur des Plages, avec la loi permettant de signer un registre réclamant un référendum sur un changement de zonage.
Michel Bellavance espère que le projet se réalisera ailleurs à Sept-Îles. Le maire Réjean Porlier déplore l’image que projette sa ville en mettant des bâtons dans les roues des promoteurs d’une telle initiative.