
La Ville de Sept-Îles a décidé de prolonger le projet pilote permettant aux Septiliens d’avoir des poules pondeuses sur leur terrain résidentielle respectant certaines conditions.
Après deux ans du projet pilote pour des poules en milieu urbain, le bilan ne démontre pas un véritable engouement. Sur 30 permis disponibles, seulement 7 ont été octroyés.
Le conseil municipal a tout de même décidé de prolonger le projet de deux années supplémentaires tout en assouplissant certaines conditions.
Qui est admissible ?
Le projet pilote s’étend sur l’ensemble du territoire de la Ville de Sept-Îles, à l’exception du parc Ferland.
Le propriétaire doit disposer d’un poulailler et d’une volière sur un terrain résidentiel afin d’y garder de deux à cinq poules.
Les terrains admissibles doivent être désormais de minimum 500 m². À l’origine c’était 600 m².
La directrice du service de l’urbanisme de la ville de Sept-Îles, Marie-Claude Dubé, précise que la Ville n’exige plus de preuve de provenance des poules. « On demandait une certification écrite pour s’assurer que la poule provienne d’une Coop officielle. Le document était trop complexe à obtenir pour les propriétaires ».
Les citoyens intéressés à obtenir un permis peuvent faire une demande auprès du Service de l’urbanisme de la Ville de Sept-Îles. Il en coûte 50 dollars.