Pour le chef Mike McKenzie, la lutte au racisme passe par une meilleure connaissance de l’histoire

Le chef Mike McKenzie

Le chef Innu Mike McKenzie ne souhaite pas que la pandémie perturbe le calendrier des dossiers politiques. Il y a plusieurs urgences dans les communautés, dont la lutte au racisme systémique, devenu évident depuis le décès de Joyce Etchaquan et la protection de la jeunesse.

La cohabitation de Sept-Îles et Uashat mak Maliotenam constitue un bon exemple. Le racisme émerge d’une mauvaise connaissance de l’histoire de la Nation innue, selon le chef McKenzie.

Mike McKenzie, chef ITUM

Le chef d’Uashat mak Maliotenam Mike McKenzie prend acte de l’insatisfaction des familles de sa communauté face au travail de la DPJ et de la volonté d’une prise en charge des services de protection de la jeunesse par le conseil.

En attendant qu’ITUM mettre sur pied un service compétent par et pour les Autochtones, le conseil travaille des dispositions intérimaires en attendant la naissance d’une DPJ innue. Conscient que le contexte est favorable aux revendications autochtones depuis la publication du rapport de la Commission Viens entre autres, le chef McKenzie pense qu’il est temps d’agir.

Pour entrevue complète avec le chef, voir aussi: Le retour des guérites et le dépistage rassurent les Innus d’Uashat mak Maliotenam, selon le chef