
L’objectif du gouvernement du Québec est de vacciner 90% de la population contre la COVID-19. Seulement, il est difficile de dépasser le cap du 85%. Même avec les nombreuses campagnes publicitaires de la Santé publique à la radio et à la télévision, le pourcentage des gens adéquatement vaccinés sur la Côte-Nord stagne à 85% depuis plusieurs semaines.
Pour la tranche d’âge de 18 à 39 ans, le pourcentage des gens adéquatement vaccinés sur la Côte-Nord est passé de 72 à 75% en trois semaines. Si la tendance se maintient, on remarque qu’il sera difficile pour le gouvernement d’atteindre sa cible de 90%.
L’équipe d’Arsenal Media s’est entretenue avec des personnes âgées entre 20 et 35 ans qui ont décidé de ne pas se faire vacciner sur la Côte-Nord. Nous voulions savoir les raisons pour lesquelles certaines personnes décident de refuser le vaccin. En tout respect de leur réponse et de manière tout à fait anonyme, voici ce que ces personnes nous ont répondu. Les noms sont fictifs.
Alexandra: « J’ai décidé de ne pas recevoir le vaccin, dans un premier temps, par prudence et manque d’informations. Parce que je suis plus inquiète des risques de recevoir un vaccin dont les effets secondaires sont encore méconnus VS les risques de complications graves suite à la contraction du virus (vu mon jeune âge et ma bonne santé). Finalement, le côté «sombre » de la campagne de vaccination (démonisation des non-vaccinés, promotion insistante, censure, contraintes, ridiculisation de ceux qui pensent et font des choix différents) me rend réticente à y participer les yeux fermés. »
Simon: « Il y a plusieurs raisons qui expliquent pourquoi je ne veux pas me faire vacciner, après mes recherches, j’arrivais à la conclusion que plus on vaccine, plus il y a de cas. Il y a déjà 2 millions d’effets secondaires déjà de recensés et ça serait encore pire. Pourquoi les médias nous cachent les choses? Pourquoi les grands médecins sont devenus tout d’un coup complotistes? Pourquoi Justin Trudeau a déjà acheté 10 doses pour chaque citoyen jusqu’en 2024? Il y a de quoi se poser de sérieuses questions… J’ai mis de coté ma job de rêve et mon seul loisir qui me faisait du bien (hockey). Au départ, je me disais que c’était un virus et avec ma job (facteur), j’étais assez en forme pour avoir confiance en mon système immunitaire, mais avec la peur que le gouvernement instaurait, j’ai commencé à y penser.
J’ai pris un rendez-vous pour la 1ère dose en juin je crois. Deux jours avant ce rendez-vous, je suis allé voir les dire d’un ami. C’est là que j’ai découvert Israël…Angleterre et la France. Ce qui s’y passait m’a fait dire : je vais attendre pour ma 1ère dose. Après ça je vois des témoignages de personnes, de médecins, en autre le Dr Malone, celui qui a créé les vaccins ARN, et a dit que c’était pas du tout prêt à être injecté chez les humains…
Note de l’éditeur :
Nous avons reproduit le témoignage de Simon intégralement pour mettre en lumière les motifs évoqués par certains pour refuser le vaccin contre la COVID-19. Il nous apparaît toutefois important de mettre de l’avant certains faits.
Les affirmations lancées par certains opposants à la vaccination ne passent tout simplement pas l’épreuve des faits. Ces mêmes allégations sont souvent reprises dans des publications sur les médias sociaux. Les fausses affirmations sont nombreuses, nous ne pouvons toutes les déconstruire en quelques lignes, mais certains exemples sont flagrants.
À commencer par la fameuse phrase, faites vos recherches! Si on cherche sur internet, on peut sans réelle difficulté trouver des opinions qui supportent n’importe quelle théorie! C’est aussi vrai pour les opinions médicales, on peut trouver des gens qui se prétendent docteurs ou spécialistes sur la position que l’on veut bien croire.
Dans le cas présent, le cas du Dr Robert Malone est l’une des faussetés qu’on retrouve souvent dans le discours des opposants. Il est faux d’affirmer que cet homme est le créateur des vaccins à ARN-messager, il fait plutôt partie des centaines de chercheurs qui au fil de l’histoire ont apporté leur contribution dans les différentes découvertes scientifiques qui permettent aujourd’hui la production de ce type de vaccins.
Ce même chercheur américain a également appuyé à répétition l’usage de traitement comme l’hydroxychloriquine et l’ivermectine pour traiter la COVID-19 alors que les recherches ne démontrent aucunement l’efficacité de ceux-ci.
Vicky: « J’ai choisi de ne pas me faire vacciner dans un premier temps, puisque j’ai contracté la COVID-19 et l’ayant combattu, je fais beaucoup plus confiance à mon immunisation naturelle qu’à un vaccin issu d’une nouvelle technologie, dont nous ignorons encore les impacts à long terme. Dans un second temps, je refuse de me faire vacciner par prudence, car les études sur ce vaccin seront complètement terminées en 2023. Enfin, je refuse de me faire vacciner, car je suis très sceptique face à l’efficacité de ce vaccin.
En terminant, j’aimerais ajouter que le fait de mettre autant de pression sur la population à se faire vacciner, d’imposer des contraintes à ceux qui décident par choix de ne pas se faire vacciner, de censurer les informations provenant d’experts de renom car cela va à l’encontre des informations amenées par le gouvernement, me rend très perplexe face à ce vaccin. Pourquoi autant d’importance accordée à une substance, un vaccin, qui ne freine ni la transmission ni la contraction de ce virus… »
D’autres raisons peuvent démotiver des personnes à recevoir le vaccin, comme la bélonéphobie (peur des aiguilles), l’hématophobie (peur du sang) ou une mauvaise expérience de vaccination dans le passé. Quoi qu’il en soit, il est capital de s’informer en consultant de sources fiables et crédibles auprès des autorités de santé publique.
Nous tenons à remercier les participants, en toute neutralité, dans le respect et l’anonymat.