Presque 101 ans et il vit toujours dans sa maison de Rivière-Brochu

Clément Maltais entouré de deux de ses filles, Monette et Thérèse Maltais.

À presque 101 ans, Clément Maltais vit encore dans sa maison de Rivière-Brochu.

Une de ses filles s’occupe de lui depuis février dernier. Des enfants, il en a eu 18.

«De bons enfants», dit-il.

C’est son secret pour rester en santé longtemps, nous a-t-il confié.

Ça, et peut-être son repas préféré : les crêpes à chiens. C’est une sorte de crêpe épaisse que sa femme préparait pour ses chiens de traîneau. Parce que, oui, à une certaine époque de sa vie,  M. Maltais allait travailler en chiens de traîneau.

Pour les «humains», Mme Maltais ajoutait un peu de lard salé et des œufs. Le tout recouvert de mélasse…une tradition culinaire toujours bien vivante dans la famille.  

À une jambe de la guerre

Né aux Escoumins, Clément Maltais est arrivé à Sept-Îles dans les années 70. Auparavant, il a longtemps demeuré à Portneuf-sur-Mer.

Sans travail, il a un jour tenté de s’enrôler pour la Seconde Guerre mondiale. Or, il n’a pas été accepté en raison d’une blessure à un pied. Sans cette blessure, peut-être que son destin n’aurait pas été celui d’un centenaire…

«C’est probablement cette blessure qui m’a sauvé la vie», dit-il.

Bien qu’il soit dans sa maison entouré de ceux qu’il aime, celui qui aura 101 ans le 23 novembre se dit prêt à mourir.

Clément Maltais explique qu’il ne voudrait pas que ses enfants partent avant lui.

Clément Maltais, centenaire.

Malgré son âge vénérable, M. Maltais est toujours relativement autonome. Sa fille veille sur lui, s’assure qu’il prenne bien ses médicaments et lui fait de bons repas.

Thérèse Maltais se sent privilégiée de pouvoir s’occuper ainsi de son paternel.

Thérèse Maltais, fille de Clément Maltais.

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