Prêt à se priver de salaires pour un idéal, les chauffeurs d’autobus de Sept-Îles n’accepteront plus 18$ de l’heure

Les chauffeurs d'autobus lors du vote (Photo courtoisie Syndicat des Métallos)

La grève des chauffeurs d’autobus scolaires de Sept-Îles va se poursuivre après le congé de Pâques. Le coordonnateur régional des Métallos, Nicolas Lapierre, estime que les 34 syndiqués font preuve de résilience en acceptant des pertes de revenus pendant le débrayage pour se construire un avenir meilleur.

Actuellement certains chauffeurs d’autobus à Sept-Îles gagnent 18$ de l’heure, ce qui est moins qu’un jeune employé dans la restauration rapide. Le haut de l’échelle salariale chez Autobus du Fer est de 22,50$ de l’heure, révèle le syndicat.

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«Les membres sont mobilisés et prêts à faire des sacrifices. Les chauffeurs d’autobus se privent de salaire pour un idéal», déclare Nicolas Lapierre.

«Passer à la caisse»

Le coordonnateur des Métallos a l’impression que la direction de l’entreprise Autobus du Fer a voulu prendre la température de l’eau en déposant une nouvelle offre qui ne bonifie pas les salaires. La réponse du syndicat est claire. «Les chauffeurs vont passer à la caisse, je vous le garantis, déclare Nicolas Lapierre indigné du salaire de ses membres.»

Entrevue avec Nicolas Lapierre, coordonnateur du syndicat des Métallos

Le coordonnateur des Métallos, Nicolas Lapierre, se dit conscient des désagréments pour les parents. Il constate une belle collaboration et croit qu’une majorité est sensible à la situation particulière des chauffeurs de bus.