Protection des données | Une travailleuse sociale septilienne réprimandée par son ordre professionnel

Une travailleuse sociale a été radiée pendant un mois et a dû s’acquitter d’une amende de 2500$ pour avoir laissé ses dossiers en libre accès chez elle, contrevenant ainsi aux attentes de confidentialité.

Le conseil de discipline de l’ordre des travailleurs sociaux et des thérapeutes conjugaux et familiaux du Québec a condamné Diane Ringuette à des sanctions disciplinaires le 10 mars dernier pour non-respect du Code des professions et du Règlement sur la tenue des dossiers. En cause, l’intimée n’a pas protégé son ordinateur, laissant ses dossiers en libre accès aux autres résidents de son logement. 

Diane Ringuette est travailleuse sociale et vit avec une personne ayant fait l’objet d’une enquête de la Sûreté du Québec pour des infractions de nature sexuelle. Dans ce contexte, ce dernier n’avait pas le droit d’utiliser internet. 

Lors d’une perquisition dans le cadre de cette affaire, les policiers ont découvert que l’ordinateur de la travailleuse sociale n’était pas protégé permettant à l’individu en question d’y avoir accès. « L’ordinateur qui contenait ces dossiers en plus de ne pas être protégé par un mot de passe était entreposé dans une pièce librement accessible aux autres résidents de la maison » a exposé le Conseil. Il précise aussi dans sa décision que la travailleuse sociale comptait parmi ses clients des membres du service de police de la sûreté du Québec. 

Le conseil a toutefois exprimé des facteurs atténuants estimant que la travailleuse sociale avait avoué ses torts sans tenter de se disculper et collaborer tout au long du processus disciplinaire.