Québec solidaire est «dans le champ», selon les motoneigistes de la Côte-Nord

Sur la Côte-Nord, éliminer les motoneiges serait lourd de conséquences pour le tourisme et pour les populations comme à l’est de Kegaska, qui sont dépourvues de route en hiver et qui en font un moyen de transport principal.

De nombreux motoneigistes de la Côte-Nord sont estomaqués des propos de Québec solidaire qui a avisé les Québécois qu’ils devront «changer leurs habitudes» pour éliminer les gaz à effet de serre.

Manon Massé a questionné l’utilisation de la motoneige, mardi. Son commentaire a fait fortement réagir à travers la province.

Pour Michel Thibeault, président de l’Association des clubs de motoneigistes de la Côte-Nord et du Club Ook-Pik de Sept-Îles, cette proposition est loin d’être cohérente avec certaines réalités.

Michel Thibeault, président de l’Association des clubs de motoneigistes de la Côte-Nord

L’impact sur le tourisme sur la Côte-Nord serait également majeur, estime M. Thibeault.

Le président de l’Association des clubs de motoneigistes de la Côte-Nord croit que la co-porte-parole de Québec solidaire s’est mise à «100 000 membres de la Fédération des clubs de motoneigistes à dos, en plus des motoneigistes qui n’en sont pas membres.»

De son côté, le premier ministre François Legault a assuré mercredi que les motoneiges étaient là pour rester.