
La chicane a pogné jeudi dernier au conseil municipal de Gros-Mécatina. Le maire Randy Jones a vu son épouse et sa fille nouvellement élue conseillère pleurer, un événement qui a été de trop. Après 16 ans de vie politique, il a démissionné, sa fille aussi.
Depuis, il ne cesse de recevoir des appuis dans son village et ailleurs en Basse-Côte-Nord. Connu pour son franc-parler, Randy Jones ne se gêne pas. « Il y a des imbéciles sur le nouveau conseil. J’en ai assez de faire le traducteur et de leur enseigner comment ça marche.»
Rien de politique
Randy Jones croit que certains élus veulent aller trop vite. Des gens s’impliquent en politique sans intention de travailler pour le bien public, conclut Randy Jones. Puisqu’il n’est plus maire d’une municipalité, il a démissionné aujourd’hui comme préfet de la MRC qui couvre la Basse-Côte-Nord.
Randy Jones promet de continuer de défendre les intérêts de la Côte-Nord, mais il ne veut plus voir son entourage en larme après les séances publiques du conseil. «Moi je suis capable d’en prendre. J’ai eu des menaces dans le passé et toutes sortes d’insultes. Mais quand c’est rendu qu’un employé municipal en boisson appelle chez moi toutes les 10 minutes, ce n’est plus tolérable», résume le maire démissionnaire à Gros-Mécatina.