Reconnaissance autochtone: Wet suwet’en, Ekuanitshit, Uashat, même combat selon Piétacho

Des Innus Ekuanitshit affichent leur appui le blocus ferroviaire.

Le chef d’Ekuanitshit Jean-Charles Piétacho appuie sans réserve la cause de la nation Wet suwet’en, qui s’oppose à un projet de gazoduc dans l’Ouest canadien. Pour lui les mêmes arguments s’appliquent au conflit de sa communauté avec Rio Tinto Fer et Titane ou des conseils de Matimekush-Uashat contre la compagnie IOC.

Actif depuis 30 ans dans plusieurs négociations territoriales, le chef Piétacho justifie les barricades ferroviaires par 150 ans de mensonges des gouvernements. Il souhaite un règlement pacifique du conflit après 15 jours de blocus en voie d’affecter plusieurs entreprises au pays. Les Autochtones au Canada n’ont jamais cédé leur territoire rappelle le chef Piétacho.

Jean-Charles Piétacho, chef d’Ekuanitshit

Le chef d’Ekuanitshit constate qu’une majorité d’Innus de la Côte-Nord se sentent interpellés par la crise et qu’ils ont perdu confiance en Justin Trudeau. La solidarité grandissante entre les leaders des deux peuples sur la Côte-Nord va survivre à la crise, selon Jean-Charles Piétacho.

Jean-Charles Piétacho

Le chef Piétacho a dirigé quatre barricades sur la Côte-Nord. Il a soutenu plusieurs autres blocus autochtones au Canada et aux États-Unis. Il espère que cette fois, le mouvement se rendra jusqu’au bout pour la reconnaissance des droits des Premières nations.

Entrevue avec Jean-Charles Piétacho, chef Innu