
L’administration portuaire de Sept-Îles a profité du passage de deux ministres hier pour procéder à la traditionnelle coupure de ruban célébrant la fin des travaux du terminal de Pointe-aux-Basques pour reprendre sa vocation de porte d’entrée de l’arrière-pays et de desserte maritime des villages isolés de la Basse-Côte-Nord. Les travaux de 20M$ pour mieux adapter l’installation au transport intermodal et aux changements climatiques ont pris fin en juillet.
Les gouvernements de Québec et Ottawa ont contribué au financement avec le programme de soutien aux infrastructures maritimes de Transport Québec et le Fonds national des corridors commerciaux au fédéral. Plus de 150 travailleurs ont œuvré sur le chantier qui a été confié à LFG Construction en mai 2020.
En plus d’accueillir chaque semaine le navire de desserte de la Basse-Côte-Nord, le Bella-Desgagnés, le terminal Pointe-aux-Basques servira «le besoin d’alternative durable en matière de transport pour la région et constitue une voie de contournement logique et bénéfique pour tout le trafic routier hors norme empruntant la Route 138», a déclaré le PDG du Port de Sept-Îles Pierre D. Gagnon.
La ministre déléguée aux Transports Caroline Rouleau affirme avoir découvert à Sept-Îles un exemple du genre de projets que son gouvernement veut soutenir dans le cadre programme Avantage Saint-Laurent. «Avec des infrastructures efficaces, nos ports deviennent plus compétitifs pour faire du fleuve une voie de prospérité», a-t-elle soutenu.
Le Port de Sept-Îles a signé une entente avec Port-Cartier en 2020 pour développer dans la grande région maritime des Sept-Rivières qui englobe les grands exportateurs comme Aluminerie Alouette, ArcelorMittal, Champion Iron, Rio Tinto IOC et Tacora. Ces grandes entreprises expédient plus de 80 tonnes de matériaux, ce qui en fait le plus important carrefour d’expéditeurs maritimes de l’entrée du Saint-Laurent.