Rochelois: le seul conseiller contre le retour du projet de recharge granulaire Roger Vignola s’explique

Le conseiller municipal Roger Vignola n'a pas voté pour la reprise du concept de recharge de matériaux granulaires à la plage Rochelois par la Ville de Port-Cartier. (Photo Jean St-Pierre, Macotenord.com)

Seul conseiller dissident lundi soir lors de l’adoption d’une résolution à la ville de Port-Cartier marquant le retour du concept de recharge de matériaux granulaires pour la stabilisation de la plage Rochelois, Roger Vignola constate que cette solution n’a pas fait ses preuves. «Il y aura encore des vagues et des hautes marées. On va briser le cœur de la ville!», déclare-t-il.

Le conseiller Vignola veut des alternatives. La reprise du processus avec des audiences du BAPE aura l’avantage de permettre aux citoyens de proposer autre chose que le projet nettement désapprouvé en 2022 par la population de Port-Cartier.

Entrevue avec le conseil municipal de la Ville de Port-Cartier, Roger Vignola

Roger Vignola propose l’évaluation d’une protection avec un brise-lame ou l’installation d’un récif pour calmer les vagues au large. «La plage Rochelois a été reconstruite en 1975 avec du sable remonté du large pour créer une belle grande pente», se souvient le conseiller Vignola.

LA solution de la Sécurité publique

Quelques citoyens ont suggéré lundi soir d’autres solutions de protection, dont l’ajout de végétation. Le vice-président du comité de citoyens «Sauvons la Plage Rochelois» Louis-Philippe Jean croit qu’un référendum sur l’option de recharge granulaire sera nécessaire en bout de ligne. Il juge inacceptable l’emprise d’une sommité du ministère de la Sécurité publique dans le dossier, avec une solution mur à mur de Percé à Port-Cartier.»

«Il faudra que le rationnel prenne le dessus sur l’émotionnel», pour le maire Alain Thibault. Pour l’instant, seul le concept de recharge granulaire permet à la ville d’avoir des fonds du gouvernement. Le conseil municipal gagne du temps en rappelant le BAPE dans le dossier Rochelois. «Les choses peuvent changer en 2023», espère Alain Thibault.

Il soutient son directeur général Nicolas Mayrand qui propose de s’asseoir avec les responsables du programme du ministère de la Sécurité publique. Le maire promet la transparence pour la suite des choses.

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