Au cœur de la Semaine de la santé mentale, le vice-président de l’Association Parents et Amis du malade émotionnel basée à Sept-Îles, Denis Simard, témoigne du bien-fondé pour une famille d’en parler lorsqu’on traverse une dure épreuve. Il est père de deux fils qui ont été diagnostiqués à l’adolescence de schizophrénie affective, dont un s’est enlevé la vie.
Cette maladie, complexe, grave, mais soignable, rend toute la famille dysfonctionnelle. «Le mauvais réflexe, c’est de s’isoler.» Denis Simard et son épouse ont joint l’APAME, qui est devenue précieuse pour leur famille. L’entraide est nécessaire pour retrouver le chemin du bonheur, selon M. Simard.
Denis Simard et son épouse ont tous les deux un frère qui a été atteint de schizophrénie. Malgré cela, on n’est jamais pleinement outillé pour traverser le brouillard sans aide extérieure.
Le réseau de la santé fournit les services de base, mais ça devient difficile de fonctionner seulement avec l’aide médicale, remarque Denis Simard. L’environnement des familles dont un membre est atteint d’un trouble de la santé mentale a évolué, mais l’importance de l’APAME ne diminue pas, témoigne cet homme impliqué depuis 20 ans.
L’Association a accueilli plus de 1000 personnes dans la dernière année avec ses services d’accompagnement des proches des gens vivant un problème de santé mentale. Elle couvre un grand spectre de maladie et un grand territoire.