La fédération Saumon Québec prépare un balado documentaire sur le sujet de l’été chez les amateurs de pêche sportive en rivière sur la Côte-Nord : l’abondance de bars rayés. Saumon Québec souhaite faire la lumière sur l’interaction avec le roi des rivières qui se déversent dans le Saint-Laurent et le nouveau venu qui envahit l’embouchure depuis 2017.
La fédération s’est intéressée au phénomène du bar rayé dès que les pêcheurs ont rapporté son retour en force en juin dernier. Elle a publié un appel à ses membres pour recueillir un maximum d’observations.
«Ça fait jaser»
Saumon Québec est actuellement en création d’un épisode bonus de son balado, parce que le sujet fait beaucoup jaser. Elle reconnaît qu’il s’agit d’un sujet complexe composé de plusieurs variantes.
Les pêcheurs sont invités à transmettre leurs questions et commentaires sur le site web de Saumon Québec.
«Les données scientifiques des dernières années n’ont pas signalé d’impacts préoccupants sur les saumons. Mais la plus grande présence de bars rayés dans nos rivières à saumon pourrait changer la donne à plus long terme», estime la fédération québécoise du saumon atlantique.
Études et observations terrain
Elle souhaite donc que les études se poursuivent en considérant l’avis et les observations des gestionnaires de la pêche sportive et des pêcheurs. Saumon Québec collabore avec les biologistes du ministère de l’Environnement, de la Faune et des Parcs.
Les études menées jusqu’à présent démontrent que le saumoneau est rarement au menu du bar rayé qui est présent plus que jamais dans le golfe du Saint-Laurent. La population de cette espèce, qui avait presque disparu, a littéralement explosé depuis 10 ans à l’est de Forestville et Rimouski.
Sur le terrain, beaucoup de pêcheurs témoignent des plaisirs de capturer un bar rayé. Les observations sont abondantes partout sur la Côte-Nord. Le président de l’Association de protection de la rivière Saint-Jean à l’est de Sept-Îles, Evens Edwards s’en inquiète à moyen terme en observant comment l’abondance de bars rayés à l’embouchure transforme l’écosystème.
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