
Sept-Îles était sur la liste de la multinationale allemande Volkswagen pour l’implantation d’une usine de batteries pour véhicules électriques. Le ministre québécois de l’Économie et de l’Énergie Pierre Fitzgibbon a éliminé rapidement la métropole de la Côte-Nord, sans consulter les leaders politiques et économiques du milieu. «Promettre à Volks entre 4000 et 6000 travailleurs à Sept-Îles, je n’ai pas eu l’audace de faire cette promesse» a expliqué le ministre.
Le directeur général de Développement Économique Sept-Îles Paul Lavoie lui répond que «la fortune sourit aux audacieux.» Le projet du fabricant d’automobiles s’installera en Ontario. Le réseau d’Hydro-Québec aurait été capable de répondre à la demande de Volkswagen seulement au Saguenay-Lac-Saint-Jean et sur la Côte-Nord, selon le ministre Fitzgibbon. Ce dernier souhaite de nouvelles lignes de transport d’électricité vers Montréal.
«Nous n’avons jamais été informés de ce projet. Notre travail est d’accueillir ce genre de proposition. Donnez-nous un objectif et un échéancier, on va s’arranger pour l’atteindre», défend le DG de la corporation économique de la ville de Sept-Îles.
Paul Lavoie assure par exemple que Sept-Îles peut répondre, si Aluminerie Alouette annonce un jour qu’elle va de l’avant avec une Phase III. Il suffit de planifier le projet d’agrandissement deux ans d’avance.