
La Ville de Sept-Îles et sa corporation de développement économique déposeront un mémoire dans le cadre de la consultation sur la Stratégie québécoise de développement de l’aluminium. Pour le maire Réjean Porlier, il est paradoxal d’héberger la plus grande aluminerie des Amériques et de ne pas être inclus dans les programmes favorisant la transformation.
Le mémoire vise clairement à faire connaître le potentiel de la région de Sept-Îles pour la transformation et le développement du créneau de l’aluminium. Il rappelle les deux grands avantages, l’hydroélectricité et l’innovation, qui ont permis à Sept-Îles d’améliorer sa position de leader du Québec à l’échelle mondiale avec l’apport de l’Aluminerie Alouette.
« Il est temps que le gouvernement du Québec jette les bases d’un développement à valeur ajoutée », affirme le maire Porlier. « Rien ne peut justifier que la Côte-Nord continue d’être exclue de certains programmes de la Vallée de l’aluminium. »
Le cégep de Sept-Îles a aussi développé une importante expertise dans le secteur de l’aluminium. Son directeur général Donald Bhérer soutient que le collège peut agir à titre d’accompagnateur dans les efforts de modernisation.