
Les logements sont toujours aussi rares sur la Côte-Nord d’après le plus récent rapport sur le marché locatif de la Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL). Cela ne s’améliore pas ni pour Sept-Îles, ni pour Baie-Comeau.
Il manque de logements locatifs partout au pays et la région n’y échappe pas. À Sept-Îles, la situation s’est vraiment empirée en un an. Le taux d’inoccupation des logements locatifs se situait à l’automne 2022 à 1,4 % alors qu’il était de 4,1% un an avant.
Selon les chiffres de la Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL), ce taux d’occupation est en deçà du point d’équilibre du marché fixé à 3 %.
Avec un taux d’inoccupation à 1,4%, il est plus que difficile de trouver des logements dans les secteurs plus recherchés, et surtout à prix abordables.
La situation est encore pire à Baie-Comeau avec seulement 0,5% de logements qui sont libres.
À la lecture de ce rapport, le Réseau québécois des OSBL d’habitation (RQOH) s’inquiète. « On peut s’attendre à ce que la situation empire en 2023, avec la poussée inflationniste qui se maintient et la hausse des taux d’intérêt », commente le directeur général du RQOH, André Castonguay.
La question des logements abordables
La Société canadienne d’hypothèques et de logement qui est à l’origine du rapport constate un véritable manque de logements abordables.
Les loyers moyens ont fortement augmenté dans la plupart des villes du Québec.
C’est le cas sur la Côte-Nord et notamment à Baie-Comeau où le prix moyen des loyers a augmenté de plus de 10% en un an pour s’établir à 674$.
C’est à Sept-Îles que cela reste le plus cher pour se loger. Un loyer moyen pour un logement est de 721$ en 2022. Un simple 3 1⁄2 coûte en moyenne 641$.