
Le maire de Port-Cartier, Alain Thibault, propose aux citoyens de réclamer des audiences publiques concernant le projet de stabilisation de la plage Rochelois. Ayant lui-même demandé d’autres consultations au ministère de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques, il invite les citoyens à faire la même chose. Cela confirmera au gouvernement que le plan actuel pour stabiliser la plage n’obtient pas l’accessibilité sociale.
Le maire comprend la complexité de cet enjeu, car plus on retarde le projet de stabilisation de la plage, plus on prend le risque de revivre un scénario comme la tempête extrême de 2016 ou celle de 2010. Seulement, personne ne connaît le futur et dame nature n’offre pas le calendrier de ses tempêtes à venir. Le maire affirme cependant que le risque augmente en raison des changements climatiques. Il faut donc trouver une solution afin de protéger les infrastructures près de la mer en cas de tempête, tout en préservant le plus possible la beauté de la plage.
Selon lui, parmi toutes les stratégies pour stabiliser la plage, l’enrochement aux extrémités avec un mur de palplanches au centre serait la meilleure solution. Les experts ont cependant expliqué qu’avec ce plan, la plage pourrait quand même disparaître lors d’une grosse tempête. Après avoir parlé avec un expert en ingénierie chez ArcelorMittal qui confirmait au maire que ce plan serait le meilleur, M. Thibault reste convaincu que ce plan est idéal.
Tempête ou non, le projet de stabilisation de la plage Rochelois ira fort probablement en audiences publiques dès cet été ou cet automne. Les citoyens pourront ainsi poursuivre leurs démarches afin de trouver la meilleure solution pour protéger le secteur en cas de tempête extrême, tout en préservant les attraits récréatifs naturels de cet endroit précieux pour les habitants de Port-Cartier.