Symbolique renaissance du front commun intersyndical à Sept-Îles aujourd’hui plus de 50 ans après un moment historique

Les syndicats font front commun dans la négociation avec le gouvernement Legault. (Photo Jean St-Pierre, Macotenerd.com)

Le front commun des employés du gouvernement du Québec prend forme symboliquement à Sept-Îles. Les grandes centrales lancent l’action de visibilité autour de la négociation, dans une ville qui a marqué l’histoire lors du premier front commun intersyndical du Québec. La CSN, la CSQ, la FTQ et l’APTS s’unissent à Sept-Îles aujourd’hui pour montrer que l’offre salariale représente un appauvrissement pour le personnel des écoles, du réseau de la santé et de la fonction publique.

Par un geste devant les médias, le Front intersyndical prévoit prouver que l’inflation en épicerie sur la Côte-Nord dépasse largement la hausse de salaire de 3% par année proposée pour le renouvellement des contrats de travail qui prennent fin le 31 mars.

Retard salarial avec le privé

Les porte-parole du Front commun sur la Côte-Nord constatent que le retard salarial des employés de l’état comparé au secteur privé est plus grand dans la région que partout ailleurs au Québec. Les alumineries et l’industrie minière recrutent beaucoup d’anciens employés du gouvernement, ce qui accentue les problèmes de recrutement.

Entrevue avec Guillaume Tremblay CSN Côte-Nord, Sheila Leblanc Syndicat enseignement région du Fer CSQ et Maude Fréchette représentante APTS Côte-Nord

Contrairement à la dernière négociation où chaque centrale syndicale a mené sa barque, le front commun prévoit établir un meilleur rapport de force pour obtenir des salaires et des conditions de travail appropriés à la réalité inflationniste.