Une centaine de délégués représentant les employés de chacune des écoles de l’est de la Côte-Nord réunis en congrès à Sept-Îles se donnent un plan d’action pour obtenir des engagements avant l’élection, pour une valorisation des professions en éducation. La pénurie affecte encore plus durement les régions comme la Côte-Nord qui n’ont pas d’université pour former des enseignants, remarque la présidente des syndicats de l’enseignement pour tout le Québec, Josée Scalabrini.
Pour l’instant, l’annonce du ministre de l’Éducation n’impressionne pas les syndiqués. La prochaine négociation devra se soucier des employés des centres scolaires moins fortunés, défend le président provincial des syndicats en soutien scolaire, Éric Pronovost, aussi de passage à Sept-Îles. Il déplore la précarité de certains emplois dans les écoles et centres de formation.
La présidente pour la région du Fer Monica Chiasson déclare qu’une des conséquences de la pénurie de main-d’œuvre est l’embauche de personnel moins qualifié pour travailler auprès des enfants.