Télétravail : oui, mais…

Plus d’une année et demie après l’instauration du télétravail en raison de la pandémie de COVID-19, des employés commencent à éprouver les effets négatifs des longues heures passées devant les écrans d’ordinateur en visioconférence.

Isabelle Rouleau, neuropsychologue et professeure titulaire au Département de psychologie de l’UQAM, anticipe plusieurs impacts négatifs sur la stimulation cognitive et la mémoire, par exemple.

Ces effets seront démontrés à l’aide d’études estime madame Rouleau.

La neuropsychologue croit que les nombreuses heures passées devant l’ordinateur en visioconférence et le peu de « périodes tampons » entre les réunions parce qu’elles se déroulent à la maison pourrait nuire au cerveau.

La coupure entre le bureau en présentiel et le télétravail ne s’est pas faite aussi graduellement qu’espéré.

Déconnexion

En Estrie, une entreprise spécialisée en informatique a fait le choix d’offrir des « journées de déconnexion » pour ses employés.

En plus d’avoir des effets bénéfiques sur le corps et l’esprit, le niveau de motivation semble plus grand en profitant de ses « périodes tampons ». Pour Isabelle Rouleau, ces moments de pause sont nécessaires.

Madame Rouleau estime que les jeunes seront tout de même s’adapter à ces changements imposés par la pandémie. Le retour progressif au travail devrait aussi aider la situation conclut-elle.